lundi 31 décembre 2012

Death Valley


Attention on pense bien à vider la carte mémoire de son appareil photographique et on se plonge volontiers dans la peau d’un Japonnais en vacances, parce que là on a envie de mitrailler toutes les 10 minutes.

Situe à l’est de la Californie à la limite du Nevada, la Death Valley est le point le plus chaud du continent avec des pics à 57 degrés en plein été (un des records de chaleur absolue officiellement mesuré à la surface du globe). Le désert est encercle de montagnes qui font écran avec le soleil, d’ou cette chaleur inhumaine l’ete, mais il faut savoir qu’au temps de la préhistoire c’etait une vallée avec des lacs et des forets.
La Death Valley est un désert c’est vrai, mais le terme n’est pas vraiment approprié ici car n’allez pas croire que les paysages sont monotones, on se retrouve successivement au point le plus bas des États Unis, Badwater, à presque 100m sous le niveau de la mer, puis derrière nous le point le plus haut, le mont Withney, à une altitude de 4 400m. Et malgré son appellation morbide on trouve des fleurs, des cascades, des coyotes et même si on a de la chance on peut apercevoir des Lynx.


Au milieu de ce décor un peu surnaturel, et on se croirait sur l’ile Tatouine dans Star Wars. On se ballade sur des collines qui ressemblent à des pattes de dinosaure géantes et derrière chaque virage on découvre des dunes de sable, des lacs asséchés dont la croûte de sel se confond avec la neige des montagnes, on trouve même un château des années 30 de style hispanique, perdu au milieu d’une oasis, oeuvre d’un milliardaire en mal d’aventure et à la recherche de mine d’or.
Mais il n’y a jamais eu d’or dans la Death Valley, en revanche on découvre un autre trésor, le silence! Plus d’habitation, de pollution lumineuse, plus rien à des km à la ronde, on repose ses yeux et son esprit. Et on plonge dans un voyage introspectif devant tant de grandiose et de calme.



C’est également le paradis des géologues, car cette toute petite partie du continent a connu successivement des périodes de volcanisme, de déformation tectonique, et de glaciation. Ce qui explique la diversité, et le "loufoque" du paysage.
Enfin c'est aussi le théâtre de quelques phénomènes inexpliqués, comme ces roches énormes qui se déplacent de manière mystérieuse sur le sable en laissant des traces derrière elles. Mais au fond on n'a pas vraiment envie de connaître l’explication rationnelle derrière tout ça, on a juste envie d’admirer et  de faire comme cette allemande un peu frappée qui descend au fond du cratère asséché pour méditer. Et pour cela les Beatles c'est un bon début...





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